Stengeforter Neiegkeeten N°117 - Août 2025

Nombre de téléchargement: 113

Portrait de Jasmine Pettinger

Représentante du LSAP au conseil communal de Steinfort

Élue en 2023, Jasmine Pettinger est la plus jeune membre du conseil communal de Steinfort. Elle fait partie depuis longtemps de la section locale du LSAP, qui lui a donné l'occasion d'être active au niveau politique et communautaire. Elle est membre de plusieurs commissions, dont HIS et SIGI, et préside la commission consultative sociale et de l'égalité des chances, une cause qui lui tient particulièrement à cœur. Elle est également membre des commissions consultatives des finances, de la sécurité, de la prévention et des transports, et des sports et loisirs. En outre, elle est trésorière des Femmes Socialistes et représente le groupe au conseil d'administration du Conseil national des femmes du Luxembourg. Depuis 2022, elle organise également l'événement « Sorcières et légendes », qui vise à mettre en lumière le rôle des femmes lors des chasses aux sorcières et à sensibiliser aux préjugés persistants à leur égard.

En tant que membre de la plate-forme associative locale Entente des sociétés et de l’association De Club, et fondatrice de Muppentreff Stengefort - un groupe pour les amoureux de chiens - Jasmine est une figure active de la vie communautaire de Steinfort. Co-secrétaire des Mechanical Freaks, ce qui témoigne de sa passion pour les voitures anciennes et modernes, elle participe naturellement en août à l'événement Vintage Cars & Bike. Son engagement ne s'arrête pas là : elle consacre une grande partie de son temps libre à faire du bénévolat au refuge pour animaux SRPA à Arlon, où elle s'occupe de jeunes chatons.

Sur le plan professionnel, Jasmine est fonctionnaire au service des finances et des ressources humaines de Kopstal. Spécialisée dans les finances et l'analyse budgétaire, elle allie rigueur, expertise et sens aigu du service public.

Pour en savoir plus sur son parcours, ses valeurs politiques et sa vision de l'avenir de Steinfort, nous avons posé quelques questions à Jasmine.

Décrivez-vous en quelques mots.
Je me décrirais comme une personne socialement engagée, qui met l'accent sur l'égalité des chances - que ce soit pour les personnes ou pour les animaux. Il a toujours été important pour moi d'écouter les besoins et les préoccupations des autres, que ce soit en tant que déléguée de classe à l'école ou déléguée du personnel au travail - et surtout, de prendre ces préoccupations au sérieux ! Je suis profondément engagée à aider les autres et je crois que chaque personne a droit au soutien et au bien-être. Mon objectif est d’avoir un impact positif dans la société.

Que ressent-on lorsque l'on est la plus jeune membre du conseil communal ?
Même si je ne suis plus très jeune, le fait d'être la plus jeune membre du conseil est une excellente occasion d'apporter ma contribution et de partager ma vision de la politique locale. La responsabilité qui accompagne un tel mandat ne doit pas être sous-estimée, quel que soit l'âge. J'apporte de nouvelles idées et de nouvelles perspectives, notamment en mettant l'accent sur une meilleure implication des jeunes et en leur donnant une voix plus forte dans la prise de décision. J'apporte également une approche critique et constructive à de nombreuses questions. Pour moi, il ne s'agit pas de faire comme si de rien n'était, mais de réfléchir activement, de poser des questions et d'entamer des discussions pour améliorer les choses. C'est ainsi que nous pourrons construire un avenir durable et juste pour notre communauté.

Quels sont les thèmes les plus importants pour vous dans le cadre de votre mandat ?
Pour moi, le bien-être des personnes et des animaux est essentiel. C'est ce que je défends et ce qui me motive. Je travaille pour la justice sociale et inclusive à travers des projets tels que la « Charte d'égalité dans le sport » ou notre événement « Sorcières et légendes », où j'essaie toujours d'impliquer les enfants et les personnes âgées. Je me préoccupe du bien-être de tous les habitants - enfants, jeunes, personnes âgées et animaux, qui sont trop souvent négligés dans notre société. C'est pourquoi je soutiens la protection des animaux, à la fois par mon travail bénévole au refuge pour animaux et par l'intermédiaire de Muppentreff Stengefort, où nous reversons les recettes de chaque événement à une organisation de protection des animaux. Ceux qui n'ont pas de voix méritent la plus grande protection.

Lorsque nous parlons d'égalité des chances, qu'est-ce que cela signifie pour vous dans la pratique ?
L'égalité des chances est la pierre angulaire d'une société juste et va bien au-delà de l'égalité des sexes. Elle concerne tout le monde, jeunes et vieux, indépendamment de l'identité de genre, de l'orientation sexuelle, de la nationalité ou de l'origine. Tout le monde devrait avoir les mêmes chances ! Je sais qu'il reste de nombreux défis à relever et que tout ne peut pas être résolu d’un seul coup. C'est pourquoi j'ai choisi de consacrer mon temps à la lutte contre les inégalités entre les hommes et les femmes. En tant que société, nous ne pouvons pas accepter que la moitié de la population n'ait toujours pas les mêmes opportunités que l'autre moitié.

Il est important de se rappeler que l'égalité n'est pas automatiquement synonyme d'équité. Donner exactement la même chose à tout le monde peut sembler juste à première vue, mais si les gens partent de positions très différentes, cela ne conduira pas à des résultats égaux. Ce dont nous avons besoin, c'est d'équité - reconnaître les différences et assurer un traitement équitable afin que chacun ait réellement les mêmes chances réalistes dans la vie.

À quoi ressemblerait pour vous une commune véritablement égalitaire ?
Dans une communauté véritablement égalitaire - une sorte de monde idéal - chacun aurait les mêmes chances, indépendamment de qui il est et d'où il vient. Personne ne serait exclu ou désavantagé en raison de son âge, de sa nationalité, de son orientation sexuelle, de son sexe ou de son statut social. La diversité ne serait pas seulement tolérée, elle serait activement encouragée. Les gens se respecteraient et travailleraient ensemble plutôt que les uns contre les autres. Les services et structures publics seraient accessibles à tous, tout comme l'éducation, le logement, la mobilité et la culture seraient accessibles à tous, et pas seulement à ceux qui ont de l'argent ou les bonnes relations. Je crois fermement que nous pouvons progresser ensemble vers une telle vision, même si l'idéal ne pourra jamais être pleinement atteint. Chaque pas que nous faisons vers plus de justice, d'empathie et de solidarité nous rapproche.

Quelles actions la commune pourrait-elle entreprendre pour renforcer l'inclusion et l'égalité des chances ?
Afin de promouvoir l'inclusion et l'égalité des chances au niveau communautaire, nous pourrions mettre en œuvre des mesures ciblées adaptées aux besoins réels et aux réalités des habitants. Certaines initiatives intéressantes sont déjà en cours, ce dont je me réjouis, mais nous pourrions aller plus loin, par exemple

Infrastructures sans barrières – Il est regrettable qu'en 2025, certains bâtiments publics ne soient toujours pas entièrement accessibles à tous. Il existe également des toilettes qui ne sont pas adaptées aux personnes handicapées physiques. Remédier à cette situation devrait être une priorité absolue. Il en va de même pour les plateformes numériques, qui doivent être accessibles aux personnes malvoyantes ou malentendantes.

Prise de décision participative – Il est formidable que la communauté soutienne déjà des projets participatifs. Dans certains cas, nous pourrions aller plus loin et solliciter spécifiquement l'avis des groupes marginalisés.

Campagnes de sensibilisation – Grâce à des campagnes, des formations et des ateliers, nous pouvons toucher les gens et leur expliquer pourquoi il est important de lutter contre les préjugés et la discrimination.

Accès à l'emploi et au logement – Le logement est un enjeu important au Luxembourg. La commune pourrait soutenir des projets de logements mixtes et sociaux, continuer à développer le logement social et soutenir en particulier les femmes qui quittent des foyers violents. Il est également important de soutenir les initiatives en faveur de l'emploi inclusif, et la commune peut montrer l'exemple en embauchant des personnes handicapées ou issues de groupes marginalisés.

Ce ne sont là que quelques idées. En bref, une communauté doit être un moteur actif de l'inclusion et de l'égalité des chances, non seulement par des mots, mais aussi par des actions concrètes, dynamiques et durables. Chaque petit pas compte. Ensemble, nous pouvons construire une communauté où chacun a véritablement sa place.

Vous êtes très impliqué dans les associations locales. Qu'est-ce que cela vous apporte personnellement ?
Personnellement, j'apprécie énormément de faire partie d'associations. C'est un espace social important où l'on rencontre des personnes ayant des intérêts ou des passions similaires, où l'on échange des idées et où l'on participe à des activités ensemble. On y apprend aussi beaucoup - comment s'organiser, travailler ensemble et prendre des responsabilités. Ce que j'aime particulièrement, c'est que l'on peut travailler avec d'autres pour créer des événements et des projets pour le bien commun. Cela me donne un but et le sentiment d'apporter une contribution positive à la société.

Qu'apporte la vie associative aux habitants de Steinfort ?
À Steinfort, nous avons la chance d'avoir une communauté d'associations importante et dynamique. Cette diversité témoigne de la qualité de la collaboration entre la commune, les habitants et les groupes locaux, signe d'une communauté saine et engagée. Une vie communautaire forte crée des opportunités culturelles et sociales qui permettent aux gens de se connecter et de partager leurs expériences. Elle renforce l'identité et la cohésion locales et aide les nouveaux résidents à s'intégrer, par exemple en découvrant des clubs où ils se sentent chez eux. C'est pourquoi la réception annuelle de bienvenue en juin, au cours de laquelle les clubs se présentent, est si importante. En fin de compte, la vie associative est un pilier de la communauté à Steinfort. Elle rend la communauté non seulement plus dynamique, mais aussi plus humaine.

Quelles devraient être les priorités budgétaires de Steinfort pour les années à venir ?
Malgré les pressions financières exercées par les grands projets tels que le centre culturel, la piscine et le gymnase, nous ne devons pas perdre de vue les priorités essentielles. Steinfort est actuellement endettée, mais il est important de trouver le bon équilibre entre les nouveaux développements et les investissements qui comptent vraiment pour les résidents. Une priorité absolue doit être de maintenir et d'améliorer notre infrastructure existante - comme la rénovation ou l'agrandissement de notre école pour garantir un environnement d'apprentissage moderne à la prochaine génération. Dans le même temps, la nouvelle caserne de pompiers doit être considérée comme un investissement essentiel pour la sécurité de la communauté.

D'autres priorités budgétaires devraient inclure des investissements dans le secteur social, tels que des infrastructures plus accessibles et des logements sociaux plus nombreux. Le principal défi consiste à trouver un équilibre entre les contraintes financières et le développement durable de la communauté. La collectivité doit allouer le budget de manière responsable et stratégique afin de servir les résidents d'aujourd'hui et les générations futures.

Où voyez-vous Steinfort dans 10 ans - et quel rôle aimeriez-vous y jouer ?
Dans dix ans, je vois Steinfort comme une communauté moderne, dynamique et inclusive. Elle se sera développée de manière durable et disposera d'infrastructures répondant aux besoins de ses habitants, qu'il s'agisse d'une nouvelle école ou d'une caserne de pompiers agrandie. Steinfort sera un lieu qui allie durabilité et forte cohésion sociale. J'imagine des citoyens encore plus engagés, avec un large éventail d'activités et d'opportunités pour tous les âges et tous les intérêts. La vie communautaire restera un élément essentiel de l'établissement de relations et de l'encouragement des échanges entre les résidents.

Je souhaite continuer à jouer un rôle actif dans cet avenir. Je me considère comme faisant partie intégrante de la communauté et je souhaite mettre mon expérience et mon énergie au service de l'amélioration de la qualité de vie, que ce soit par l'intermédiaire de clubs ou en organisant des activités sociales. Steinfort devra relever des défis importants dans les années à venir, en particulier dans les domaines de la durabilité et de la stabilité financière. Mais j'y vois l'occasion de travailler ensemble pour rendre la communauté plus avant-gardiste et plus inclusive - pour qu'elle devienne vraiment un endroit où chacun a sa place.

Jasmine Pettinger  en privé

Si vous étiez un animal, que seriez-vous ?
Une fourmi typique - toujours en activité, avec un emploi du temps plus chargé qu'un rond-point luxembourgeois le matin. Mais bien organisée et toujours prête à en faire plus.

Carte de crédit ou espèces ?
Je dois avouer que je n'ai presque jamais cash sur moi, donc je paie par carte ou avec mon téléphone.

Chien ou chat ?
Chat domestique - pas de drame, toujours détendu.

Clarinette ou guitare ?
J'ai joué de la clarinette pendant 10 ans, donc je fais partie de l'équipe de la clarinette !

Voiture ancienne ou voiture électrique ?
L'électricité est certainement l'avenir, mais j'aime les voitures qui ont du caractère. Alors, Team Vintage.

Burger et frites ou plat végétarien ?
Un bon bol de soupe aux haricots verts - hiver comme été, toujours délicieux.

Promenade du chien ou soirée cinéma ?
Soirée cinéma - avec le chien et les chats.

Printemps ou automne ?
Le printemps - pour toutes ses belles couleurs.

Chai latte ou café ?
Le café pour l'action - le chai latte pour la détente.

Rockhal ou Philharmonie ?
Rockhal - énergie pure.

*****

STENGEFORTER PERSÉINLECHKEET: Charel Meder

Of words, ideas and community life

Whether as a teacher, writer, festival organiser or sports enthusiast – Charel Meder is a man of many interests who rarely follows just one track. A familiar face in Luxembourg’s cultural and educational landscape, he grew up in Niederkorn but spent much of his youth in Steinfort, where his grandparents ran a small farm. For him, it was a place full of freedom and discovery – a kind of adventure playground that left him with vivid memories and a deep affection for the village.

Originally, Charel planned to study medicine. But after several internships in hospitals and medical practices, he changed direction – a decision he has never regretted. He studied German and history in Luxembourg and Freiburg and eventually became a German teacher – a profession in which he feels truly at home. A committed teacher, he has always sought to complement his work in the classroom with additional projects that encourage personal development and open up opportunities to connect with people beyond the school environment.

Education that opens doors

Charel teaches German at the Athénée de Luxembourg and has long been active in promoting education that opens up perspectives – especially for students from diverse backgrounds. He played a key role in the creation of MySchool, the national digital education platform, and helped introduce the International Baccalaureate programme into Luxembourg’s public school system, broadening access to international-level education beyond private schools.

A special highlight came in 2024, when a group of his students won the Bundeswettbewerb Politische Bildung – the largest political education competition in the German-speaking world. Their project tackled the lack of political information available to young people and proposed new ways to bridge that gap. It was the first time a team from Luxembourg received the top prize. In May 2025, they were honoured in Berlin, where they were received by German Chancellor Friedrich Merz.

A literary voice – shaped over time

Although Charel always enjoyed writing, it was only around ten years ago that he began to take it seriously. His first published novella Aname appeared in 2016 and was awarded the Lëtzebuerger Buchpräis. Since then, he has continued to explore new literary forms. His most recent work, Urd, is a multilingual play that won the National Literary Prize in 2024. Set in a strange, time-worn hair salon, the play blends surrealism, roleplay and psychological depth in a production that lingers in the audience’s mind.

Charel has no interest in repeating himself – he doesn’t want to write ten similar novellas. Instead, each of his works opens new narrative paths. His next publication will be a graphic novel, again taking a different approach to storytelling. A novella in Luxembourgish also remains on his personal list.

In recognition of his contributions to literature and culture, the Steinfort municipal council honoured Charles Meder at the Fête du Bénévolat in January 2025.

A festival for Steinfort

True to his belief that culture should take place where people live, Charel brought literature, theatre and music directly into his home town with Summer Dream Festival. The idea came from his wife, Anja Di Bartolomeo, and together they developed the festival into a much-loved annual event. First launched in 2022, Summer Dream Festival combines local atmosphere with artistic quality.

Set across several venues – from courtyards and gardens to barns and scenic outdoor corners – the open-air festival offers readings, concerts and performances that aim to create a magical, almost dreamlike mood. The title is no coincidence: just like in Shakespeare’s A Midsummer Night’s Dream, the festival plays with imagination, transformation and the thin line between reality and performance.

Sport, connection, and perspective

Football, triathlon and cycling once played an important role in Charel’s life. While he no longer competes, he remains closely connected to the world of sport and still follows it with interest – especially when he knows someone involved. Sport, for him, has always been more than physical activity; it’s about rhythm, discipline and perspective – qualities that continue to inform his approach to other parts of life.

Rooted in words, grounded in community

Engaged, curious, and constantly in motion: Charles Meder doesn’t just write about the world – he actively shapes it, both in his classroom and far beyond. Through his literary work, educational initiatives, and local cultural engagement, he helps build the kind of community he believes in: open, reflective, and full of life.

*****

Stengeforter Veräiner - Syndicat d’initiative

The Collective Memory of Our Municipality

As early as the 1930s, a Syndicat d'Initiative was established in Steinfort through the efforts of Adolphe Belot. The association’s primary goal was to promote tourism in the Äischdall region and especially in the area around Steinfort. The Syndicat d'Initiative then remained largely silent until 1963. In May 1966, after operating unofficially for several years, it was granted legal status as a non-profit organization. In March 1969, the first issue of the "Stengeforter Neiegkeeten" was released as an information bulletin and distributed free of charge to all households in the municipality. The local newspaper ran for 100 editions, continuing until 1994.

Since 1966, the Steinfort Syndicat d'Initiative has played an active role in the community, focusing on preserving the villages’ history, culture, and heritage. Today, its primary mission is to safeguard and promote local memory through landmarks such as the smelting furnace, the flywheel, the 1839 monument, and the Patton monument.

Although organizing large-scale events has become more challenging in recent years—mainly due to a lack of active members—the association remains an open and dynamic collective where everyone can contribute their skills, whether in research, photography, writing, event planning, or creative initiatives. Most recently, the Syndicat d’Initiative curated an exhibition at the old smelting site for the May 1st celebrations.

Besides dedicated volunteer efforts, social interaction plays a key role. Meetings are not just for work, but they are also a chance to share ideas and enjoy a few hours in good company.

To learn more about their missions, activities and challenges, we asked the members of the Syndicat a few questions. Here’s what they had to say.

What are the main missions of the Syndicat d’Initiative in Steinfort?
In principle, we cover a broad range of activities, but due to a shortage of active members, we currently focus on documenting and archiving village life in our community.

How do you go about archiving photos and documents?
In the past, we used to organize all documents by topic. Now, we are working on a new, more standardized archiving system and moving toward digitization, not only of photos, but also of documents.

What kinds of research or chronicles do you write about the history of the municipality?
For years, we compiled a local chronicle documenting information about our villages in chronological order. This effort resulted in about 2,000 pages, published in book form, covering local notes from 1944 to 1950.

Another major project involved collecting the writings of Steinfort author and local chronicler Jean-Pierre Welter, known as Teriente. We published six books featuring nearly all of his work, including the “Pitis” essays.

We also published several volumes of photographs of the smelting works and villages.

Can you give an example of an event you organized in the past?
By the early 1980s, our annual flea market and Collectors' Rendezvous were nationally recognized events that attracted large crowds.

What are the biggest difficulties in organizing new activities now?
The Syndicat currently has only five members, four of whom are over 70. As a result, we must limit our activities, unlike in previous years when many initiatives originated within the Syndicat.

How can someone get involved as a new member – what kinds of tasks are there?
We don't have a fixed mission. Our focus is local history and archiving related documents. Around that, new members can contribute in any area that suits their interests—such as photography, designing brochures, or preparing books for publication.

What would you say to someone to get them excited to join?
First, our location is fantastic: the Villa Collart. You can participate in a wide variety of local history activities and even organize your own. Plus, you will have the opportunity to help shape the Syndicat’s future, as the current members are looking for people to gradually take over.

Separate text blocks:
On August 26, 1933, Adolphe Belot opened Luxembourg’s very first youth hostel in Steinfort. It was in a former smelter’s dwelling, on the site of today’s town hall. The official inauguration took place on May 5, 1935, in the presence of Prince Jean and Prince Charel.

Today, our archive holds around 300 files, 400 books and brochures from the association, and several thousand photographs on paper, negatives, and slides. We’ve even managed to preserve an old wooden school bench from the 1950s.